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Douce crucifixion

31 mars 2005

Liberté

libert_

Viens petite fille

N’écoute pas les gens

Quand ils te montrent du doigt

Quand ils rient de toi

Et s'ils te parlent mal

Dis-toi

Qu'ils ne sont pas dignes de toi

Et n'oublies jamais

Que peu importe ce qu'ils pensent

Du dois rester toi même

Et ne pas sombrer

Toujours lutter

Pour ta liberté

 

Viens petite fille

Ne les laisse pas te guider

Suis ton propre chemin

Et quand ils seront loin

Très loin derrière toi

Ne te retourne pas

Et vois

Comme ils souffrent sans toi

Comme ils te regrettent

Tous ceux qui te critiquaient

Se sentent bien perdus

Alors laisse les se battre

Pour leur liberté

 

Viens petite fille

Ne pleure plus

Regardes moi, il est des lieux

Où le malheur n'est pas

Où ta douleur n'est plus

Suis-moi

Et ensemble on ira

La ou seuls les anges peuvent entrer

La ou même les fées n'ont pas accès

Tu es jolie quand tu souris

Alors sèche tes pleurs

Reste là et bas toi

Pour ta liberté

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9 février 2005

Bonheur éphémère

 

J'entrevois dans tes yeux

Cette lueur d'espoir

Mais je le sais bien

L'amour est éphémère

Alors j'en profite

Plaisirs de la chair

Bonheur éphémère

Petite bouffée d'air

Bonheur éphémère

Prend moi la main

Et montre moi le chemin

Juste une seconde

Et l'étincelle deja s'évade

J'aurai voulu la capturer

Plaisirs de la chair

Bonheur éphémère

Petite bouffée d'air

Bonheur éphémère

Mais comme la vie du papillon

Tout ne dure qu'un instant

Et quand cette seconde est passée

Tout redevient gris et morne

Tout redevient comme avant

Ennui mortel

Douleur éternelle

Faible battement d'ailes

Douleur éternelle

Le ciel est bleu

Mes pensée heureuses

Mais je le sais bien

Ca ne durera pas

Alors j'en profite

Plaisirs de la chair

Bonheur éphémère

Petite bouffée d'air

Bonheur éphémère

J'aimerai que demain

Soit pareil a ces instants

Si courts

Ou le bonheur se montre

Je voudrais les capturer

Plaisirs de la chair

Bonheur éphémère

Petite bouffée d'air

Bonheur éphémère

Mais tu le sais bien

Dans ce monde rien ne dure

Et quand la flamme s'éteind

Tout redevient sombre et noir

Tout redevient comme avant

Ennui mortel

Douleur éternelle

Faible battement d'ailes

Douleur éternelle

9 février 2005

Aide-moi

Battement d'aile

Ennui mortel

Tomber à terre

Pas assez d'air

Vie trop banale

Machinale

Je ne peux pas dormir

Je ne peux plus rever

Balottée entre deux sentiments

J'aime cette vie

Comme je la hais

Mon cœur déchiré saigne

Comment m'en sortir

Aide-moi

Ô toi qui m'ensorcelle

Aide-moi

Je veux m'en sortir

Aide-moi

Ô toi qui m'ensorcelle

Aide-moi

Souffle pollué

Poumons enfumés

J'aimerai m'envoler

Et tout là haut respirer

Pluie battante

Léthargie latente

A travers la fenetre je vois

L'horreur qui croît

Dans le vent

J'attend le moment

Où purifiée, nettoyée

Je pourrai m'envoler

Comment m'en sortir

Viens avec moi

Ô toi qui m'ensorcelle

Viens avec moi

Je veux m'en sortir

Viens avec moi

Ô toi qui m'ensorcelle

Viens avec moi

28 janvier 2005

Relation destruction

Je m'abandonne a toi

Et tu m'enlaces

Tu me salis

Et me purifie

Nos deux corps l'un contre l'autre

Suent et meurent

Douce crucifixion

Lente agonie

Tes mains autour de mon cou

Serrent

De plus en plus fort

Un soupir qui s'efface

Un sourire qui s'égare

Je t'aime jusqu'à la moelle

Tu m'aimes avec des coups

Jusqu'au jour ou

Toi aussi tu m'abandonnes

Mon cœur pleure

Mon cœur meurt

Mon cœur saigne

Mon cœur baigne

Dans tes excréments

Tue-moi

28 janvier 2005

Laissez moi partir

Cœur blessé

Je saigne et je souffre

Je me hais

Je me tue

Je m'abandonne à ma perte

Aime-moi

Tue-moi

Enlace-moi

Ecorche-moi

Tu m'as fait souffrir

Et maintenant je me meurs

Mon cœur dépérit et pourrit

Je me décompose de l'intérieur

Lente agonie

Longue asphyxie qu'est la vie

Je n'ai pas choisi ma vie

Je choisirai ma mort

Laissez-moi

Haïssez-moi

Tuez-moi

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28 janvier 2005

Sans titre

Parle

Pleure

Crie

Souffre

Etouffe

Ils n'entendent pas ton appel

Et tu t'enfuis, tout doucement

Etrange sensation

Que le sang qui coule

Le long de sa main

Ne pense a rien

Tout va bien

Tu t'envoles vers d'autres lendemains

Ne regrette rien

De toute façon il est trop tard

Un long couloir blanc

Et c'est la fin

La douleur, cette infinie douleur

N'est plus la

Tout comme toi

28 janvier 2005

Imbécile

Pourquoi l'as-tu laissée partir ?

Cette fille qui t'as tant aimé

Cette fille que tu aurais du aider

Maintenant, son esprit te hante

Dans tes moments de solitude.

Elle nous a quittés

Elle a quitté le monde entier

Car personne ne l'a aidée

Dans ses moments de solitude

Elle saignait, elle s'abîmait

Mais ce n'était qu'un appel

Un appel au secours

Que personne n'entendait

Mais toi tu savais

Tu savais qu'elle était mal

Tu savais qu'elle souffrait de vivre

Tu le savais mais tu te taisais

Pourquoi ?

C'est ta faute

Elle t'aimais, mais toi

L'aimais-tu ?

C'est trop tard

La ou elle est

Elle ne le sait pas

Imbécile.

28 janvier 2005

Hate

Sometimes I've tried to be your friend
But I've never realized
You were such a bore
You were such a whore

Every time I see you smilin'
I dream of smashing
Every tooth in your head
And watchin' you cry

28 janvier 2005

Arrete

Loin de tout
Loin du monde
Elle s'enfuit
Elle s'évade
De si beaux paysages
De si belles images
Elle rêve de cet endroit
Si beau, si paisible          
Réveilles-toi
Ouvres les yeux
Dans ton lit d'hôpital
Que fais-tu la?
Tu ne te souviens pas
Pourtant lui, si
C'est lui qui t'a trouvée
Par terre, ce bout de verre a la main
Toute sa vie il se souviendra
De ce jour où, petit,
Il a retrouvé sa mère
Etalée par terre
Alors arrêtes
Tu ne penses qu'a toi
Egoïste
Réveilles-toi

28 janvier 2005

M'enfuir

Je voudrais m'enfuir

Partir en courant.

Pour aller ou?

J'en sais rien.

Loin de ce monde.

J'étouffe.

J'emmènerais avec moi

Quelques personnes.

Lesquelles?

Le choix est trop dur.

Venez avec moi.

Tous ensemble

On construira un monde meilleur.

Où?

C'est la que se situe le problème.

La vie pourrait être tellement belle.

Sans tous ces êtres immondes.

Qui l'entourent.

Qui la pourrissent.

Qui la détruisent.

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